10.12.2007

Nuit blanche aux Tuileries ou chez moi.


J'ai perdu hier 20 $ en l'espace de deux heures. Ce constat ne vous affole pas, à vrai dire ? Et pourtant, il devrait. Parce que je les ai perdus en jouant, au poker, sur le net. La question est : peut-on considérer cela comme une perte d'argent (et de temps ?). On m'avait un jour reproché dans un devoir de littérature de poser plus de questions que de donner de réponses. Je pense que ce vilain défaut me poursuit toujours, car les réponses manquent. Comme je ne sais toujours pas pourquoi je ne parviens pas à prendre la résolution de m'endormir avant des heures indues. I stay up late and I don't do anything productive, comme dirait l'autre. Ce n'est même pas que je n'ai pas sommeil, c'est juste que je ne parviens pas encore à considérer la nuit comme quelque chose de "rentable". Après trois ou quatre journées mornes comme celle-ci, je finirai bien par l'intégrer, parce que sans quoi, mon teint frais tournera lentement au gris, et ainsi de mon entrain. Et ça, non.

Thomas me reproche souvent de me perdre dans une tautologie littéraire dans chacun de mes "écrits". Pourquoi écrire ? Chacun a ses réponses, bien sûr. Pour la catharsis, pour prendre du plaisir et en donner, pour expliquer, pour partager, pour se comprendre. Toutes valables aussi, bien sûr. J'ai décidé (temporairement) d'éluder cette question et d'écrire "à l'aveugle". J'aurai bien assez de temps pour faire mon auto-critique plus tard. En attendant, je ressens ce besoin d'écrire, ce besoin de parler, toujours davantage.


Il n'y a encore personne qui me lit, ou presque. Ce sentiment d'impunité me galvanise. J'écoute les Klax'. Je pense à m'assoupir en attendant qu'on coup de sonnette vienne me réveiller.

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