10.11.2007

Overture 1812

Il est temps de changer de peau. De balancer l'exuvie à la poubelle jaune. Je suis grand, et je me trouve plutôt pas mal. Je fais des revues de presse, des fiches techniques et des exposés maintenant. Je fais aussi des exégèses onomastiques, des sourires et des fellations, si on me le demande gentiment.

J'ai repris l'apparence du blog d'Emilio. En fait, j'espère secrètement qu'il m'ajoutera maintenant dans ses favoris. Il faudra que je fasse mes preuves avant. Alors je vais essayer de vous surprendre. De vous montrer que Jean fait plus que des blagues vaseuses et des dictionnaires de groupes Facebook. Je vais essayer de m'émerveiller, d'être pertinent, comme on dit.

Alors, c'est absolument pas un manifeste, qu'on se mette d'accord. Je changerai sûrement de style, d'opinions, d'humeur et de sexe. Et vous ne me jetterez pas la pierre. Parce qu'être insupportable, c'est le plus grand privilège de l'adolescence. Alors autant en profiter. Et je ne citerai les réfèrences que si nécessaire. Là, par exemple, le coup de l'adolescence, je vous dirai rien.

Je trouve ça facile d'écrire un article d'ouverture. Un peu comme faire une intro. Les doigts volent sur le clavier comme sur un corps de femme. Ils caressent, se font chatouilles, morsures, anguilles.

Je ne vous promets rien, magré tout. Parce que je ne sais pas ce que je peux attendre de moi. Je m'étonne, me découvre et me déçois en permanence. Tous les jours, j'ai l'impression que l'Homme est un peu plus complexe, et ça me rend fou et bouillant d'effleurer mon potentiel.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une anguille t'écris :
Aurai-je l'honneur de poster ton premier commentaire ? Il me semble que oui. Et uniquement pour que tu te sentes flatté, parce que je suis désintéressée (oui !) et parce que ça te plait. Alors voila, je ne me ferai pas critique mais je dis juste qu'il te ressemble bien, ton premier article. Et j'espère que dorénavant, tu utiliseras deux des quatre heures que tu passes journellement sur Facebook pour exercer ton talent d'écrivain. Tu nous abreuveras de tes petites tournures aguicheuses, de tes allusions parfois maladroites mais si souvent fines et spontanées, et de ces mots rares et attrayants que tu aimes tant. J'en frétille d'impatience ! (pardon)